Hautes Alpes3
 

De Alpes1 : La percée ferroviaire sous le Montgenèvre sur les rails

Diffusion sur Alpes 1 d’une information importante qui concerne l’ensemble des Hauts-Alpins et qui autorise tous les espoirs pour le (futur) désenclavement de notre département. Ci-dessous le texte paru sur le site de la radio :

« Hautes-Alpes : la percée ferroviaire sous le Montgenèvre sur les rails

Hautes-Alpes – La Percée Ferroviaire sous le Montgenèvre met la seconde pour prendre sa vitesse de croisière. Le projet, inscrit au Schéma National des Infrastructures de Transport, était au cœur des discussions ce lundi à l’hôtel du département de Gap. Alors que l’autoroute 51 semble enterrée, la percée ferroviaire vient en solution de désenclavement des Alpes du Sud. Pour rappel, elle doit relier Marseille à Turin en passant par Briançon.

Sur plusieurs projets présentés, cinq ont été retenus. Le plus minimaliste prévoit simplement de prolonger la ligne de Briançon jusqu’à Turin. Uniquement à destination des voyageurs, il assurerait une correspondance avec les TGV Paris-Turin. Deux autres scenarii permettent quant à eux une desserte de Gap en TGV. Le premier de 2,4 milliards d’euros, à destination des voyageurs, permet de faire Briançon-Gap en 1h05. Le second, mixte c’est-à-dire assurant à la fois le transport de voyageurs et de marchandises, s’élève à 4,5 milliards d’euros. Il permet la desserte de Gap en TGV depuis Briançon, et nécessite des aménagements capacitaires lourds sur la ligne des Alpes.

Le 4ème scénario, uniquement pour voyageurs, a été retenu pour son coût le moins élevé : 800 millions d’euros. Il permet une desserte au plus près des communes de Montgenèvre et Clavière, et utiliserait des TER spécial montagne. Aucune évolution d’usage par contre n’est possible à long terme.

Enfin, dernier projet, le plus élevé au niveau de son montant puisqu’il est dix fois plus cher, c’est-à-dire de 8,7 milliards d’euros. Un projet TGV mixte entre fret et voyageurs, qui éviterait la gare de Veynes (Shunts de Veynes) afin d’améliorer les performances. La ville serait toutefois toujours desservi par d’autres trains TER.

Le projet est donc en bonne voie, et pour Jean-Yves Petit, vice-président de la région délégué au transport, ce n’est qu’un début et il n’y a aucun risque que ça déraille : « Lors d’une deuxième étape, nous ferons des études de faisabilité, d’impact, des études socio-économiques afin de mettre en évidence un schéma de desserte. Ces éléments nous permettront de demander à l’Etat de saisir la Commission Nationale de débat public de façon à poursuivre le planning tel que prévu jusqu’à la concrétisation », explique t-il au micro Alpes 1.

Les discussions qui devraient être un peu plus houleuses pourraient donc porter sur les scenarii : quoi choisir ? Un projet pour voyageurs uniquement ou mixte ? Joël Giraud, député et maire de l’Argentière-la-Bessée et vice-président du Conseil Régional a déjà choisi, ce sera le TGV mixte : « Ce qui rapporte des péages et rentabiliser l’investissement, ce sont les TGV qui font accéder à Briançon et au-delà à Gap. Il faut également qu’on ait un trafic de marchandises ». L’élu qui pointe également l’urgence de ce tracé au micro Alpes 1 : « Il n’y a toujours pas de travaux entre Valence et Veynes, ce qui veut dire qu’à terme la ligne risque de disparaitre en raison des désordres qu’elle connait. Attention, si nous n’avons plus d’accessibilité ferroviaire, le tourisme hivernal ne sera plus ».

La prochaine réunion sur ce sujet devrait se tenir l’automne prochain. »

Sources : Alpes1, Alpes du Sud (texte et photo).
Amitiés
Michel

 

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